Agouf Architecture analyse l’impact carbone d’une extension de maison individuelle avec sevel.
Ce projet d’extension fait la part belle aux matériaux biosourcés, et notamment au bois qui a été utilisé tant pour la structure que pour l’isolation ou encore le bardage et le balcon. L’étude de sevel analyse la provenance, les méthodes de production et le transport de ces différents éléments afin de quantifier leur impact écologique.

-2 484 kg CO2eq

bilan carbone net

5

essences de bois valorisées

72%

du bois utilisé provient de France

Architecte

Guillaume Agouf - Agouf Architecture

Description

Essences utilisées : douglas, châtaigner, robinier, épicéa, liège

Surface totale : 19 m²

Volume de bois : 2,35 m³

Analyse des résultats
Essences de bois utilisées
Ce projet utilise une grande variété d’essences de bois, afin de s’adapter au mieux aux besoins du chantier et à leur utilisation. L’ossature a ainsi été faite avec du douglas, le bardage avec du châtaigner, le balcon en robinier, les voliges en sapin et le soubassement en liège !
D'où provient le bois ?
Le bois utilisé provient à 72% de France ! Notons notamment que le châtaigner provient des Côtes-d’Armor, soit d’un rayon de 70 km maximum autour du chantier, et que le bois d’ossature vient exclusivement de Normandie, ce qui est un bel exemple d’approvisionnement local.

Le liège vient quant à lui du Portugal, ce qui est normal car il s’agit d’une industrie particulièrement développée dans ce pays et qui n’a pas d’équivalent en France. Celle-ci nécessite d’exploiter des chênes-lièges (Quercus suber) présents en grande quantité au Portugal.
Un bilan carbone net négatif !
Le bilan carbone net correspond à la différence entre le CO₂ émis et le CO₂ stocké dans le bois utilisé.

Dans ce projet, le CO₂ équivalent émis est de 1666 kg, soit l’empreinte carbone d’un français moyen pendant presque 2 mois.

La quantité de CO₂ équivalent stocké dans le bois est quant à lui de 4150 kg, ce qui est largement supérieur aux émissions de CO₂ générées par l’utilisation du bois dans ce chantier !
À l'inverse, le même projet fait avec du béton aurait eu un bilan carbone net positif, de l'ordre de 2 800 kg CO₂eq.
"Cette étude m'a permis de constater quantitativement l'impact CO₂ d'un projet, de voir les points positifs de la démarche d'approvisionnement local et bio-sourcé et les pistes d’amélioration pour les futurs projets. Merci à sevel pour l’énergie et l'engagement !"
Guillaume Agouf - Architecte
Les émissions ont été décomposées selon trois postes : la fabrication, le transport et l'installation. La fin de vie des matériaux n'est ici pas prise en compte.
Ce projet est donc un bel exemple de construction mêlant produits biosourcés et approvisionnement local, et qui montre l’intérêt de ces matériaux pour réduire l’impact environnemental d’un chantier.

Vous aussi, évaluez l'impact de votre projet

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-2 484 kg CO2eq

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5

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72%

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Guillaume Agouf - Agouf Architecture

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Essences utilisées : douglas, châtaigner, robinier, épicéa, liège

Surface totale : 19 m²

Volume de bois : 2,35 m³

Essences de bois utilisées
Ce projet utilise une grande variété d’essences de bois, afin de s’adapter au mieux aux besoins du chantier et à leur utilisation. L’ossature a ainsi été faite avec du douglas, le bardage avec du châtaigner, le balcon en robinier, les voliges en sapin et le soubassement en liège !
D'où provient le bois ?
Le bois utilisé provient à 72% de France ! Notons notamment que le châtaigner provient des Côtes-d’Armor, soit d’un rayon de 70 km maximum autour du chantier, et que le bois d’ossature vient exclusivement de Normandie, ce qui est un bel exemple d’approvisionnement local.

Le liège vient quant à lui du Portugal, ce qui est normal car il s’agit d’une industrie particulièrement développée dans ce pays et qui n’a pas d’équivalent en France. Celle-ci nécessite d’exploiter des chênes-lièges (Quercus suber) présents en grande quantité au Portugal.
Un bilan carbone net négatif !
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Dans ce projet, le CO₂ équivalent émis est de 1666 kg, soit l’empreinte carbone d’un français moyen pendant presque 2 mois.

La quantité de CO₂ équivalent stocké dans le bois est quant à lui de 4150 kg, ce qui est largement supérieur aux émissions de CO₂ générées par l’utilisation du bois dans ce chantier !
À l'inverse, le même projet fait avec du béton aurait eu un bilan carbone net positif, de l'ordre de 2 800 kg CO₂eq.
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Guillaume Agouf - Architecte
Les émissions ont été décomposées selon trois postes : la fabrication, le transport et l'installation. La fin de vie des matériaux n'est ici pas prise en compte.
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