Que deviennent les arbres récoltés en France ?
Se promener en forêt est généralement une expérience revigorante, et l’ambiance sylvestre particulière de ces coins de nature ne laisse personne indifférent. Les arbres, on les aime bien vivants, majestueux, on les imagine debouts et vigoureux. Pourtant, les arbres sont aussi les producteurs d’une matière première très utile à l’espèce humaine : le bois. Et malheureusement, il n’y a d’autre choix pour le récolter que de couper des arbres.
Si l’on peut aisément admettre qu’il est nécessaire de couper des arbres pour alimenter de nombreuses activités humaines, on a quand même envie de s’assurer que la récolte de bois ne se fait pas n’importe comment… et surtout, on voudrait bien savoir quels usages sont faits du bois, et en quelles proportions.
Si l’on peut aisément admettre qu’il est nécessaire de couper des arbres pour alimenter de nombreuses activités humaines, on a quand même envie de s’assurer que la récolte de bois ne se fait pas n’importe comment… et surtout, on voudrait bien savoir quels usages sont faits du bois, et en quelles proportions.
En ce qui concerne l’exploitation forestière en France métropolitaine, il faut préciser que celle-ci est encadrée par le code forestier. Les propriétaires de parcelles de taille supérieure à 25 ha doivent définir un Plan Simple de Gestion qui est contrôlé par le Centre National de Propriété Forestière. Ceux possédant une parcelle de taille comprise entre 10 ha et 25 ha peuvent choisir de manière volontaire d’en définir un. De plus, la pression sociétale sur les espaces forestiers va en s’intensifiant. Les propriétaires sont scrutés plus que jamais et font attention à leurs pratiques. Ils sont de plus en plus nombreux à faire certifier leurs forêts par des organismes tiers (PEFC ou FSC principalement), répondant en même temps à une demande pour plus de durabilité du côté des industriels. Enfin, les techniques s’améliorent à mesure que les connaissances scientifiques évoluent : on cherche à préserver les sols du tassement lors du passage des engins, on diversifie les essences pour rendre la forêt plus résiliente face aux aléas liés au changement climatique, on réfléchit à de nouveaux modes d’exploitation…
Les arbres ne sont donc pas récoltés de façon anarchique en France. D’ailleurs, pour l’heure, on récolte seulement un peu moins de 60% de l’accroissement annuel de bois de la forêt française métropolitaine. Pas de risque de déforestation en vue pour le moment. Seulement, tous ces arbres que l’on coupe, que deviennent-ils ? A quoi sert le bois récolté en forêt ?
La question n’est pas évidente : pour y répondre, il faut étudier toute la filière, et tenter de concilier des données statistiques émanant de différents organismes pour essayer d’obtenir une vision d’ensemble cohérente. C’était justement l’objectif du projet “flux-biomasse” qui a publié en 2020 ses résultats sous la forme d’un “diagramme de Sankey”. Un travail important qui donne un éclairage intéressant sur les flux de matière au sein de la filière bois française.
Nous vous proposons ci-dessous une version simplifiée de ce diagramme, croisé avec les données de l’inventaire forestier national de l’IGN. Les pourcentages de la récolte donnés pour chaque produit final sont arrondis pour donner un ordre de grandeur.
Les arbres ne sont donc pas récoltés de façon anarchique en France. D’ailleurs, pour l’heure, on récolte seulement un peu moins de 60% de l’accroissement annuel de bois de la forêt française métropolitaine. Pas de risque de déforestation en vue pour le moment. Seulement, tous ces arbres que l’on coupe, que deviennent-ils ? A quoi sert le bois récolté en forêt ?
La question n’est pas évidente : pour y répondre, il faut étudier toute la filière, et tenter de concilier des données statistiques émanant de différents organismes pour essayer d’obtenir une vision d’ensemble cohérente. C’était justement l’objectif du projet “flux-biomasse” qui a publié en 2020 ses résultats sous la forme d’un “diagramme de Sankey”. Un travail important qui donne un éclairage intéressant sur les flux de matière au sein de la filière bois française.
Nous vous proposons ci-dessous une version simplifiée de ce diagramme, croisé avec les données de l’inventaire forestier national de l’IGN. Les pourcentages de la récolte donnés pour chaque produit final sont arrondis pour donner un ordre de grandeur.
Si l’on regroupe par grandes familles de produits, on constate donc la répartition suivante pour les 51 millions de mètres-cubes de bois récoltés en France une fois transformés :
Les 25% de la récolte qui constituent des matières premières pour la production de biens et bâtiments sont particulièrement intéressants puisque ce sont eux qui permettent un stockage à long terme du CO2 absorbé par l’arbre au cours de sa croissance. C’est sur cette matière première que se concentre l’activité de sevel. et de ses clients.
Désormais, vous savez à quoi sert le bois que l’on récolte dans nos forêts !
- 55% de bois-énergie (il est brûlé)
- 25% matière première pour la fabrication de biens
- 15% de papier ou de carton
- 5% d’export
Les 25% de la récolte qui constituent des matières premières pour la production de biens et bâtiments sont particulièrement intéressants puisque ce sont eux qui permettent un stockage à long terme du CO2 absorbé par l’arbre au cours de sa croissance. C’est sur cette matière première que se concentre l’activité de sevel. et de ses clients.
Désormais, vous savez à quoi sert le bois que l’on récolte dans nos forêts !
Que deviennent les arbres récoltés en France ?
Se promener en forêt est généralement une expérience revigorante, et l’ambiance sylvestre particulière de ces coins de nature ne laisse personne indifférent. Les arbres, on les aime bien vivants, majestueux, on les imagine debouts et vigoureux. Pourtant, les arbres sont aussi les producteurs d’une matière première très utile à l’espèce humaine : le bois. Et malheureusement, il n’y a d’autre choix pour le récolter que de couper des arbres.
Si l’on peut aisément admettre qu’il est nécessaire de couper des arbres pour alimenter de nombreuses activités humaines, on a quand même envie de s’assurer que la récolte de bois ne se fait pas n’importe comment… et surtout, on voudrait bien savoir quels usages sont faits du bois, et en quelles proportions.
Si l’on peut aisément admettre qu’il est nécessaire de couper des arbres pour alimenter de nombreuses activités humaines, on a quand même envie de s’assurer que la récolte de bois ne se fait pas n’importe comment… et surtout, on voudrait bien savoir quels usages sont faits du bois, et en quelles proportions.
En ce qui concerne l’exploitation forestière en France métropolitaine, il faut préciser que celle-ci est encadrée par le code forestier. Les propriétaires de parcelles de taille supérieure à 25 ha doivent définir un Plan Simple de Gestion qui est contrôlé par le Centre National de Propriété Forestière. Ceux possédant une parcelle de taille comprise entre 10 ha et 25 ha peuvent choisir de manière volontaire d’en définir un. De plus, la pression sociétale sur les espaces forestiers va en s’intensifiant. Les propriétaires sont scrutés plus que jamais et font attention à leurs pratiques. Ils sont de plus en plus nombreux à faire certifier leurs forêts par des organismes tiers (PEFC ou FSC principalement), répondant en même temps à une demande pour plus de durabilité du côté des industriels. Enfin, les techniques s’améliorent à mesure que les connaissances scientifiques évoluent : on cherche à préserver les sols du tassement lors du passage des engins, on diversifie les essences pour rendre la forêt plus résiliente face aux aléas liés au changement climatique, on réfléchit à de nouveaux modes d’exploitation…
Les arbres ne sont donc pas récoltés de façon anarchique en France. D’ailleurs, pour l’heure, on récolte seulement un peu moins de 60% de l’accroissement annuel de bois de la forêt française métropolitaine. Pas de risque de déforestation en vue pour le moment. Seulement, tous ces arbres que l’on coupe, que deviennent-ils ? A quoi sert le bois récolté en forêt ?
La question n’est pas évidente : pour y répondre, il faut étudier toute la filière, et tenter de concilier des données statistiques émanant de différents organismes pour essayer d’obtenir une vision d’ensemble cohérente. C’était justement l’objectif du projet “flux-biomasse” qui a publié en 2020 ses résultats sous la forme d’un “diagramme de Sankey”. Un travail important qui donne un éclairage intéressant sur les flux de matière au sein de la filière bois française.
Nous vous proposons ci-dessous une version simplifiée de ce diagramme, croisé avec les données de l’inventaire forestier national de l’IGN. Les pourcentages de la récolte donnés pour chaque produit final sont arrondis pour donner un ordre de grandeur.
Les arbres ne sont donc pas récoltés de façon anarchique en France. D’ailleurs, pour l’heure, on récolte seulement un peu moins de 60% de l’accroissement annuel de bois de la forêt française métropolitaine. Pas de risque de déforestation en vue pour le moment. Seulement, tous ces arbres que l’on coupe, que deviennent-ils ? A quoi sert le bois récolté en forêt ?
La question n’est pas évidente : pour y répondre, il faut étudier toute la filière, et tenter de concilier des données statistiques émanant de différents organismes pour essayer d’obtenir une vision d’ensemble cohérente. C’était justement l’objectif du projet “flux-biomasse” qui a publié en 2020 ses résultats sous la forme d’un “diagramme de Sankey”. Un travail important qui donne un éclairage intéressant sur les flux de matière au sein de la filière bois française.
Nous vous proposons ci-dessous une version simplifiée de ce diagramme, croisé avec les données de l’inventaire forestier national de l’IGN. Les pourcentages de la récolte donnés pour chaque produit final sont arrondis pour donner un ordre de grandeur.
Si l’on regroupe par grandes familles de produits, on constate donc la répartition suivante pour les 51 millions de mètres-cubes de bois récoltés en France une fois transformés :
Les 25% de la récolte qui constituent des matières premières pour la production de biens et bâtiments sont particulièrement intéressants puisque ce sont eux qui permettent un stockage à long terme du CO2 absorbé par l’arbre au cours de sa croissance. C’est sur cette matière première que se concentre l’activité de sevel. et de ses clients.
Désormais, vous savez à quoi sert le bois que l’on récolte dans nos forêts !
- 55% de bois-énergie (il est brûlé)
- 25% matière première pour la fabrication de biens
- 15% de papier ou de carton
- 5% d’export
Les 25% de la récolte qui constituent des matières premières pour la production de biens et bâtiments sont particulièrement intéressants puisque ce sont eux qui permettent un stockage à long terme du CO2 absorbé par l’arbre au cours de sa croissance. C’est sur cette matière première que se concentre l’activité de sevel. et de ses clients.
Désormais, vous savez à quoi sert le bois que l’on récolte dans nos forêts !
