La transparence : une alliée incontournable du développement durable !

Chez sevel, nous sommes convaincus que l'importance donnée aux circuits d'approvisionnement dans le monde du bâtiment sera de plus en plus grande à mesure que le temps passe. Nous ne sommes pas fous ou devins ; nous pensons que cela s'inscrit naturellement dans l'évolution de notre société. Cet article est l'occasion pour nous de vous partager nos observations et notre raisonnement à ce propos.

Le développement durable, qu'est-ce que c'est ?


Même si l'expression peut sembler un peu éculée pour ceux qui s'y intéressent, le concept de "développement durable" est très intéressant pour prendre du recul sur une activité et pour juger globalement de sa pérennité. L'objectif du développement durable est bien de permettre le développement d'une activité en s'inscrivant dans le temps long. Exit la mentalité "après moi, le Déluge !".

La notion de durabilité s'évalue selon trois critères :
  • La durabilité environnementale : l'activité ne doit pas dégrader l'environnement au point qu'elle compromette sa propre survie à plus ou moins long terme.
  • La durabilité sociale : l'activité ne doit pas engendrer de tensions au sein des sociétés, mais au contraire permettre de les améliorer.
  • La durabilité économique : l'activité ne doit pas être exercée "à perte", mais doit permettre aux personnes qui y prennent part d'en vivre.
Répondre sérieusement à ces 3 critères demande un engagement fort de la part des acteurs du monde économique, qui ne peuvent pas se contenter de produire sans réfléchir à l’impact de cette production au-delà des limites de l’entreprise.

La durabilité, un enjeu important pour la société


Notre société met de plus en plus la durabilité de ses pratiques au centre de ses préoccupations. Le changement de paradigme est lent car il est colossal. Cependant, on sent bien ce mouvement de fond, tant dans les modifications des comportements de consommation d’une certaine partie de la population qu’à travers les discours politiques.

La société demande de la transparence pour avoir confiance. Les industries pharmaceutiques ou agroalimentaires sont pionnières en matière de traçabilité, et si la transparence totale n’est pas encore de rigueur, les pressions exercées sur ces sujets par le public sont importantes. C’est normal : on souhaite savoir comment est produit ce que l’on met à l’intérieur de son corps.

Au-delà de ces secteurs précurseurs, ces préoccupations se répandent ailleurs. La notion de cycle de vie est de plus en plus souvent interrogée : mon panneau solaire est-il vraiment rentable énergétiquement ? Et ma voiture électrique est-elle vraiment propre si on prend en considération la production et la destruction de la batterie ? L’industrie textile est également régulièrement sous les feux des projecteurs, que ce soit pour dénoncer les conditions de vie des ouvriers auxquels elle a recours dans les pays émergents ou pour questionner l’impact écologique de ce secteur.

Enfin, ces dernières années, les questions d'indépendance et de résilience sont revenues sur le devant de la scène… Et pas uniquement pour les hydrocarbures ! Quel que soit le domaine d’activité, maîtriser sa chaîne d'approvisionnement augmente la capacité d’adaptation. Les fournisseurs peuvent prévenir des soucis, on peut s'organiser, se mettre d'accord sur des prix via contrats d'approvisionnement pour réduire les fluctuations du marché et pérenniser mutuellement les activités…

Le bâtiment : un secteur à fort impact pour une société durable


Le bâtiment a un rôle important à jouer dans la transition de notre économie. En France en 2022, le secteur employait 1,27 millions de salariés et représentait un chiffre d'affaires de 166 milliards d’euros (soit un peu plus de 7% du PIB). En ce qui concerne les déchets on estime qu’en 2020, le secteur du bâtiment a généré 34 Mt de déchets (représentant un peu plus de 10% du total de 326Mt de déchets générés en France la même année).

Avec un tel impact, il n’y a pas de raison que le bâtiment ne soit pas affecté par cette orientation sociétale vers plus de durabilité. D'ailleurs on constate déjà les effets de cette tendance ! Au cours de nos expériences professionnelles respectives, nous avons eu affaire à des architectes ou à des maîtrises d’ouvrage intéressées par le sujet de l’impact de leur projet de construction bien au-delà de leur parcelle, considérant le considérant comme un moyen pour agir positivement.

En sus de tout cela, la traçabilité va être de plus en plus importante dans le cadre de la Réglementation Environnementale 2020 qui fixe des objectifs ambitieux pour les années à venir en matière de transition écologique dans le secteur du bâtiment. Pour réaliser des analyses de cycle de vie au plus proche de la réalité et ainsi faire des calculs fins d’émission de CO2, les chaînes d’approvisionnement devront être de mieux en mieux connues.

Le bois d’oeuvre, figure de proue de la construction durable


Le bois comme matériau de construction apparaît comme évident lorsque l’on parle de construction durable. Sa production par les arbres qui retire du CO2 dans l’atmosphère, sa consommation peu énergivore, la présence de ressource en quantité sur le territoire national… Tout converge pour attirer l’attention des acteurs engagés.

Parmi les questions que se posent ces acteurs, on trouve évidemment celle-ci : “Où le bois que je vais utiliser est-il produit ?” Cette question légitime est rarement évidente. Elle permet pourtant de rassurer sur l’impact écologique et social du bois qu’on s’apprête à mettre en œuvre : la forêt dont il est issu est-elle gérée durablement ? La transformation a-t-elle généré des emplois locaux ? Le transport n’a-t-il pas trop émis de CO2 ? C’est d’ailleurs pour tenter de répondre de manière systématique à ces interrogations que se sont développés labels et certifications (“Bois de France”, “PEFC”, “FSC”...), preuves des attentes des clients finaux.

Le bois est en effet un matériau particulièrement adapté pour être une "tête de pont" de la traçabilité. Toute la chaîne de valeur est présente sur le territoire français, et l’on peut donc théoriquement suivre un arbre depuis la parcelle sur laquelle il a été abattu jusqu’aux bâtiments dans lesquels les poutres qui en sont issues seront utilisées. C’est d’ailleurs précisément ce type de suivi très fin qui est mis en place dans le cadre de la reconstruction de la charpente de Notre Dame de Paris, ce qui montre bien que lorsque la filière bois veut, elle peut !

Evidemment, pour des projets plus modestes, les industriels sont souvent difficiles à convaincre. Ils sont encore nombreux à voir la traçabilité comme une contrainte organisationnelle plutôt que comme un atout tant commercial que pour la maîtrise de leur production. Les intermédiaires sont parfois également réticents. A ce sujet, nous vous proposons cet article qui traite de la transparence chez les négociants.

Les clients doivent donc s’armer de patience et être déterminés pour faire passer le message auprès de leurs fournisseurs : nous voulons savoir d’où vient le bois que nous achetons car nous jugeons important de pouvoir mesurer l’impact réel de nos choix constructifs en matière de développement durable. Quoique imparfaite, la filière bois bouillonne d’initiatives allant en ce sens (sevel. est l’une d’entre elles) et il ne fait aucun doute qu’elle pourra à terme montrer l’exemple en matière de traçabilité.

sevel., votre partenaire pour faire changer les choses à votre niveau


A long terme, il ne fait aucun doute qu’il sera nécessaire d’avoir une plus grande transparence au sujet des approvisionnements de matériaux de construction afin de garantir le caractère durable des chantiers. Cette nécessité découle des attentes des citoyens de plus en plus attentifs à l’impact de leurs actions qui se traduisent ensuite politiquement par des obligations réglementaires.

Chez sevel., nous pensons que c'est une bonne chose, c'est pourquoi nous avons choisi de travailler sur ce sujet. Loin de voir cela comme une contrainte, nous considérons ce changement comme une vraie opportunité pour développer des filières locales qui ont du sens et créent du lien et de la valeur au cœur des territoires.

Certains acteurs choisissent d’opérer au niveau national avec la création de labels ou de normes pour l’amont de la filière. De notre côté, nous choisissons de partir de l’aval, en nous plaçant du côté des clients “qui ont envie de mieux faire” mais n’ont pas forcément le temps ou les connaissances nécessaires pour avoir l’impact qu’ils souhaiteraient. Si vous êtes de ces gens opiniâtres qui veulent faire bouger les choses à leur niveau, qui préfèrent être à l’avant-garde de la transition plutôt que de la suivre et de la subir, alors sevel. est un partenaire de choix pour vous.

Projet après projet, nous permettrons collectivement à la filière bois de se structurer pour devenir exemplaire en matière de traçabilité, et de durabilité par voie de conséquence.

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Vous aussi, améliorez l'impact de vos projets.

La transparence : une alliée incontournable du développement durable !

Chez sevel, nous sommes convaincus que l'importance donnée aux circuits d'approvisionnement dans le monde du bâtiment sera de plus en plus grande à mesure que le temps passe. Nous ne sommes pas fous ou devins ; nous pensons que cela s'inscrit naturellement dans l'évolution de notre société. Cet article est l'occasion pour nous de vous partager nos observations et notre raisonnement à ce propos.

Le développement durable, qu'est-ce que c'est ?


Même si l'expression peut sembler un peu éculée pour ceux qui s'y intéressent, le concept de "développement durable" est très intéressant pour prendre du recul sur une activité et pour juger globalement de sa pérennité. L'objectif du développement durable est bien de permettre le développement d'une activité en s'inscrivant dans le temps long. Exit la mentalité "après moi, le Déluge !".

La notion de durabilité s'évalue selon trois critères :
  • La durabilité environnementale : l'activité ne doit pas dégrader l'environnement au point qu'elle compromette sa propre survie à plus ou moins long terme.
  • La durabilité sociale : l'activité ne doit pas engendrer de tensions au sein des sociétés, mais au contraire permettre de les améliorer.
  • La durabilité économique : l'activité ne doit pas être exercée "à perte", mais doit permettre aux personnes qui y prennent part d'en vivre.
Répondre sérieusement à ces 3 critères demande un engagement fort de la part des acteurs du monde économique, qui ne peuvent pas se contenter de produire sans réfléchir à l’impact de cette production au-delà des limites de l’entreprise.

La durabilité, un enjeu important pour la société


Notre société met de plus en plus la durabilité de ses pratiques au centre de ses préoccupations. Le changement de paradigme est lent car il est colossal. Cependant, on sent bien ce mouvement de fond, tant dans les modifications des comportements de consommation d’une certaine partie de la population qu’à travers les discours politiques.

La société demande de la transparence pour avoir confiance. Les industries pharmaceutiques ou agroalimentaires sont pionnières en matière de traçabilité, et si la transparence totale n’est pas encore de rigueur, les pressions exercées sur ces sujets par le public sont importantes. C’est normal : on souhaite savoir comment est produit ce que l’on met à l’intérieur de son corps.

Au-delà de ces secteurs précurseurs, ces préoccupations se répandent ailleurs. La notion de cycle de vie est de plus en plus souvent interrogée : mon panneau solaire est-il vraiment rentable énergétiquement ? Et ma voiture électrique est-elle vraiment propre si on prend en considération la production et la destruction de la batterie ? L’industrie textile est également régulièrement sous les feux des projecteurs, que ce soit pour dénoncer les conditions de vie des ouvriers auxquels elle a recours dans les pays émergents ou pour questionner l’impact écologique de ce secteur.

Enfin, ces dernières années, les questions d'indépendance et de résilience sont revenues sur le devant de la scène… Et pas uniquement pour les hydrocarbures ! Quel que soit le domaine d’activité, maîtriser sa chaîne d'approvisionnement augmente la capacité d’adaptation. Les fournisseurs peuvent prévenir des soucis, on peut s'organiser, se mettre d'accord sur des prix via contrats d'approvisionnement pour réduire les fluctuations du marché et pérenniser mutuellement les activités…

Le bâtiment : un secteur à fort impact pour une société durable


Le bâtiment a un rôle important à jouer dans la transition de notre économie. En France en 2022, le secteur employait 1,27 millions de salariés et représentait un chiffre d'affaires de 166 milliards d’euros (soit un peu plus de 7% du PIB). En ce qui concerne les déchets on estime qu’en 2020, le secteur du bâtiment a généré 34 Mt de déchets (représentant un peu plus de 10% du total de 326Mt de déchets générés en France la même année).

Avec un tel impact, il n’y a pas de raison que le bâtiment ne soit pas affecté par cette orientation sociétale vers plus de durabilité. D'ailleurs on constate déjà les effets de cette tendance ! Au cours de nos expériences professionnelles respectives, nous avons eu affaire à des architectes ou à des maîtrises d’ouvrage intéressées par le sujet de l’impact de leur projet de construction bien au-delà de leur parcelle, considérant le considérant comme un moyen pour agir positivement.

En sus de tout cela, la traçabilité va être de plus en plus importante dans le cadre de la Réglementation Environnementale 2020 qui fixe des objectifs ambitieux pour les années à venir en matière de transition écologique dans le secteur du bâtiment. Pour réaliser des analyses de cycle de vie au plus proche de la réalité et ainsi faire des calculs fins d’émission de CO2, les chaînes d’approvisionnement devront être de mieux en mieux connues.

Le bois d’oeuvre, figure de proue de la construction durable


Le bois comme matériau de construction apparaît comme évident lorsque l’on parle de construction durable. Sa production par les arbres qui retire du CO2 dans l’atmosphère, sa consommation peu énergivore, la présence de ressource en quantité sur le territoire national… Tout converge pour attirer l’attention des acteurs engagés.

Parmi les questions que se posent ces acteurs, on trouve évidemment celle-ci : “Où le bois que je vais utiliser est-il produit ?” Cette question légitime est rarement évidente. Elle permet pourtant de rassurer sur l’impact écologique et social du bois qu’on s’apprête à mettre en œuvre : la forêt dont il est issu est-elle gérée durablement ? La transformation a-t-elle généré des emplois locaux ? Le transport n’a-t-il pas trop émis de CO2 ? C’est d’ailleurs pour tenter de répondre de manière systématique à ces interrogations que se sont développés labels et certifications (“Bois de France”, “PEFC”, “FSC”...), preuves des attentes des clients finaux.

Le bois est en effet un matériau particulièrement adapté pour être une "tête de pont" de la traçabilité. Toute la chaîne de valeur est présente sur le territoire français, et l’on peut donc théoriquement suivre un arbre depuis la parcelle sur laquelle il a été abattu jusqu’aux bâtiments dans lesquels les poutres qui en sont issues seront utilisées. C’est d’ailleurs précisément ce type de suivi très fin qui est mis en place dans le cadre de la reconstruction de la charpente de Notre Dame de Paris, ce qui montre bien que lorsque la filière bois veut, elle peut !

Evidemment, pour des projets plus modestes, les industriels sont souvent difficiles à convaincre. Ils sont encore nombreux à voir la traçabilité comme une contrainte organisationnelle plutôt que comme un atout tant commercial que pour la maîtrise de leur production. Les intermédiaires sont parfois également réticents. A ce sujet, nous vous proposons cet article qui traite de la transparence chez les négociants.

Les clients doivent donc s’armer de patience et être déterminés pour faire passer le message auprès de leurs fournisseurs : nous voulons savoir d’où vient le bois que nous achetons car nous jugeons important de pouvoir mesurer l’impact réel de nos choix constructifs en matière de développement durable. Quoique imparfaite, la filière bois bouillonne d’initiatives allant en ce sens (sevel. est l’une d’entre elles) et il ne fait aucun doute qu’elle pourra à terme montrer l’exemple en matière de traçabilité.

sevel., votre partenaire pour faire changer les choses à votre niveau


A long terme, il ne fait aucun doute qu’il sera nécessaire d’avoir une plus grande transparence au sujet des approvisionnements de matériaux de construction afin de garantir le caractère durable des chantiers. Cette nécessité découle des attentes des citoyens de plus en plus attentifs à l’impact de leurs actions qui se traduisent ensuite politiquement par des obligations réglementaires.

Chez sevel., nous pensons que c'est une bonne chose, c'est pourquoi nous avons choisi de travailler sur ce sujet. Loin de voir cela comme une contrainte, nous considérons ce changement comme une vraie opportunité pour développer des filières locales qui ont du sens et créent du lien et de la valeur au cœur des territoires.

Certains acteurs choisissent d’opérer au niveau national avec la création de labels ou de normes pour l’amont de la filière. De notre côté, nous choisissons de partir de l’aval, en nous plaçant du côté des clients “qui ont envie de mieux faire” mais n’ont pas forcément le temps ou les connaissances nécessaires pour avoir l’impact qu’ils souhaiteraient. Si vous êtes de ces gens opiniâtres qui veulent faire bouger les choses à leur niveau, qui préfèrent être à l’avant-garde de la transition plutôt que de la suivre et de la subir, alors sevel. est un partenaire de choix pour vous.

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